Ce n’est pas facile d’aborder un sujet comme la conscience ou le fonctionnement du cerveau. Les recherches vont bon train mais il reste beaucoup à découvrir. Ce présent article propose un petit cheminement à travers ce voyage périlleux de la compréhension du fonctionnement de la conscience. Dans un premier temps, il s’agit d’une description de la conscience selon les chercheurs de l’Université McGill de Montréal. Puis une suite de documents ou d’articles à lire est présentée concernant des approches théoriques et ce que représente l’apport des sciences cognitives dans ce domaine comme entre autres, le cognitivisme, le computationnalisme, le connexionnisme et l’énaction. Si vous êtes un néophyte, vous en apprendrez un peu plus, tout comme moi, sur ce laborieux vocabulaire. À la fin de l’article, l’encyclopédie Wikipédia nous aide à comprendre les termes scientifiques comme par exemple le Computationnaliste et les sciences cognitives en général.
QU’EST-CE QUE LA CONSCIENCE?
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_12/a_12_p/a_12_p_con/a_12_p_con.html
Il s’agit d’un bel article sur le site lecerveau.mcgill.ca qui explique dans un premier temps la notion de conscience comme phénomènes variés, puis décrit ses différentes approches philosophiques. Il est aussi question de ce que représente l’apport des sciences cognitives à ce sujet d’hier à aujourd’hui. En finalité de cet article, on peut lire les failles du modèle classique de la conscience ainsi que quelques concepts et modèles prometteurs issus des neurosciences.
SITE SCIENTIFIQUE
Un site de culture scientifique créé par des chercheurs lancé par l’INRIA, peut aussi nous renseigner sur différents sujets, il se situe à l’adresse suivante http://interstices.info/jcms/jalios_5127/accueil.
On peut y lire non seulement des articles de recherches scientifiques ou ludiques mais aussi découvrir, approfondir et débattre des sujets abordés.
Un site de culture scientifique créé par des chercheurs, lancé à l’initiative de l’INRIA, en partenariat avec le CNRS, les Universités et l’ASTI.
Ce qui n’est pas sur ce site (par contre voir de nombreux liens très pertinents)
MOTS-CLÉS
Algorithme Apprentissage Art Automobile Biodiversité Calcul Cryptographie Environnement Finance Géométrie Histoire Image Information Intelligence Internet Jeu Langage Mobilité Mouvement Multimédia Musique Prévision Programme Réseau Robot Santé Sécurité Simulation Technologie Turing Utilisateur Virtuel Vivant Web
THÉMATIQUES
Modélisation numérique des phénomènes physiques
Géométrie et modélisation d’objets
Vision artificielle et traitement d’images
EXEMPLE :
http://interstices.info/jcms/c_14555/stic-et-fonctionnement-de-la-pensee-et-du-cerveau
http://interstices.info/bibliotheque-pensee
STIC et fonctionnement de la pensée et du cerveau
Quelques ouvrages de référence, pour aborder l’intelligence artificielle, et plus généralement réfléchir aux richesses et aux limites des modèles inspirés de la biologie dans les sciences et technologies de l’information et de la communication. (Voir les livres suggérés)
D’autres lectures sont très appropriées pour découvrir ce vocabulaire de plus en plus élaboré. Voici dans un premier temps un document PDF de 60 pages de Boris Saulnier :
http://boris.saulnier.free.fr/DOCS/200309_Saulnier_ModeliMorphodyn.PDF
Septembre 2003, boris.saulnier@ens.fr
Au-delà du représentationnalisme symbolique : la modélisation constructiviste et morphodynamique des systèmes, et le défi de la compositionnalité.
Un autre document PDF de 88 pages, un mémoire d’une maîtrise en philosophie présenté à l’Université du Québec à Montréal, est disponible à l’adresse suivante :
http://www.archipel.uqam.ca/797/1/M10246.pdf
REPRÉSENTATION ET SYMBOLE DANS LES SCIENCES COGNITIVES
Par AHMED GHAZALI .Janvier 2008
RÉSUMÉ
Le débat qui, au sein des sciences cognitives, a fait rage entre les défenseurs et les détracteurs de la représentation tend à l’apaisement. Les modèles connexionnistes et dynamiques n’ont pas réussi leur pari, celui de rendre caduc le concept de symbole et encore moins celui d’éliminer le concept de représentation du discours cognitif. Non seulement la représentation, comprise dans le sens général comme état médiateur porteur d’information, se maintient comme un concept utile et efficace pour décrire tous les systèmes cognitifs, mais la représentation symbolique reste encore le meilleur outil pour expliquer certains processus cognitifs de haut niveau. En revanche, les modèles connexionnistes et dynamiques ont réellement révolutionné le concept de représentation en le dotant de propriétés dynamiques (sensibilité au contexte, corporéité et temporalité inhérente) qui se sont imposées dans l’explication des processus cognitifs de niveau fin. Le débat se déplace. La question n’est plus de savoir quel est le paradigme gagnant mais celle de savoir quel type de représentation convient pour décrire tel ou tel processus cognitif. La représentation se présenterait alors moins comme un concept figé que comme un cadre général ou un champ de potentiel qui se spécifie selon le processus cognitif à décrire. Cette approche est attestée par les modèles hybrides qui intègrent plusieurs formes représentationnelles au sein d’une même architecture. Elle trouve un support et une inspiration considérables dans l’oeuvre de Pierce.
Mots-clés: représentation, symbole, fonctionnalisme, computationalisme, Connexionnisme, théorie des systèmes dynamiques, Pierce, signe.
Un document d’un cours de Michel Bret sur le site http://www.inrev.univ-paris8.fr, donne un aperçu global et plutôt intuitif du connexionnisme :
http://www-inrev.univ-paris8.fr/extras/Michel-Bret/cours/bret/cours/conn/c1.htm
LE CONNEXIONNISME:
1. HISTORIQUE
Pour un exposé technique sur les réseaux neuronaux on se reportera au cours Le connexionnisme en image de synthèse d’autres questions plus spécialisées tels que les VA 5-3-3 systèmes adaptatifs sont traitées dans le cours La vie ARTificielle.
1-1 Béhaviorisme, physicalisme, fonctionnalisme et émergentisme
1-2 Sciences cognitives et informatique
1-3 L’approche symbolique
1-4 l’approche connexionniste
Un extrait d’un document de Pierre Steiner provenant du site suivant :
http://labyrinthe.revues.org/index754.html
Introduction cognitivisme et sciences cognitives
Pierre Steiner
p. 13-39
Résumé | Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Citation | Auteur
Résumé
Dans les limites d’une introduction, j’expose les différentes assomptions (naturalisme, fonctionnalisme) et les principaux axiomes (représentationnalisme, computationnalisme) du paradigme cognitiviste. J’évoque également les critiques d’obédience neuroscientifique de ce programme, avant de présenter les théories qui critiquent son oubli des propriétés conscientes, somatiques, temporelles, environnementales, dynamiques et sociales de la cognition.
Plan
II. Caractéristiques du cognitivisme : représentationnalisme et computationnalisme
III. Cognitivisme et niveaux d’analyse
IV. Cinq critiques (parmi d’autres) du paradigme cognitiviste
a. Un nouveau paradigme : le paradigme connexionniste
b. Critiques neuroscientifiques
c. Approches et intuitions phénoménologiques : corporéité et conscience
d. Confusions conceptuelles et caractère externaliste de l’esprit
« On parle beaucoup de sciences cognitives ces derniers temps. Il paraît cependant nécessaire de distinguer l’édification d’une théorie scientifique ou la croissance d’une discipline scientifique avec des questions bien définies de la prolifération d’idées pour des théories possibles que personne ne sait, même en principe, comment réaliser. »
Hilary Putnam1
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Computationnalisme
Computationnalisme
Le cerveau humain, simple machine à effectuer des calculs ?
Le computationnalisme est une théorie fonctionnaliste en philosophie de l’esprit qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l’esprit comme un système de traitement de l’information et compare la pensée à un calcul (en anglais, computation[1]) et, plus précisément, à l’application d’un système de règles. Par computationnalisme, on entend la théorie développée en particulier par Hilary Putnam et Jerry Fodor[2], et non le cognitivisme en général.
Le terme a été proposé par Hilary Putnam en 1961, et développé par Jerry Fodor dans les années 1960 et 1970[2]. Cette approche a été popularisée dans les années 1980, en partie parce qu’il répondait à la conception chomskyenne du langage comme application de règles, et aussi parce que ce modèle computationnaliste était présupposé, selon Fodor, par les sciences cognitives et les recherches sur l’intelligence artificielle.
En anglais, la computation se réfère à la calculabilité, c’est-à-dire au fait de passer d’une entrée à une sortie par le biais d’un algorithme déterminé. Le computationnalisme n’est pas une thèse ontologique sur la nature de l’esprit : il ne prétend pas que toute pensée se réduit à un calcul de ce style, mais qu’il est possible d’appréhender certaines fonctions de la pensée selon ce modèle, qu’elles soient conscientes ou infraconscientes (par exemple les processus de vision, selon l’approche des neurosciences computationnelles développé par David Marr au début des années 1980[2]).
En termes de doctrine, le computationnalisme peut être caractérisé comme une synthèse entre le réalisme intentionnel et le physicalisme[2]. Le premier affirme l’existence et la causalité des états mentaux, et prend en compte les attitudes propositionnelles, c’est-à-dire la manière dont le sujet se comporte à l’égard d’une proposition (« je crois que x », « je pense que p », etc.). Le second affirme que toute entité existante est une entité physique. Le computationnalisme se présentait ainsi comme alternative à l’éliminativisme matérialiste, qui refusait l’existence de toute entité mentale[2]. Deux noyaux théoriques ont aussi été essentiels à la formation de la théorie computationnaliste : d’une part, le formalisme mathématique développé au début du XXe siècle, qui permet en gros de concevoir les mathématiques comme la manipulation de symboles à partir de règles formelles (axiomatique d’Hilbert) ; d’autre part, la calculabilité (et la machine de Turing). À l’aide de ces deux ensembles théoriques, on peut passer du noyau sémantique à la simple syntaxe mathématique, et de celle-ci à l’automatisation, sans jamais nier l’existence de la sémantique (c’est-à-dire du sens).
Le computationnalisme a été la cible de diverses critiques, en particulier de John Searle, Hubert Dreyfus, ou Roger Penrose, qui tournaient toutes autour de la réduction de la pensée et/ou de la compréhension à la simple application d’un système de règles. À la fin des années 1980, il a été concurrencé par un nouveau modèle cognitif, le connexionnisme[2]. Celui-ci vise à montrer qu’on peut expliquer le langage de la pensée sans faire appel à un raisonnement gouverné par un système de règles, comme le fait le computationnalisme[2].
Sommaire
- 1 Combiner le réalisme intentionnel avec le physicalisme
- 2 Formalisme et calculabilité : de la sémantique au mécanisme
- 3 L’algorithme, transformation de l’input en output
- 4 Fonctionnalisme, matérialisme, physicalisme et le problème des qualia
- 5 L’hypothèse du mécanisme digital
- 6 Critiques de l’hypothèse computationnaliste
- 7 L’alternative connexionniste
- 8 Références
- 9 Bibliographie
- 10 Liens internes
VOIR AUSSI
SCIENCES COGNITIVES
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_cognitives
CONNEXIONNISME
http://fr.wikipedia.org/wiki/Connexionnisme
Note : Si vous lisez tout ça vous serez sans doute un peu plus savant. À moins que vous ne le soyez déjà ! Bonne lecture !