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Travail collaboratif, weblog et wiki

Publié 12 février 2006 par ginettelavigne

Article : Wikis et weblogs : le renouveau des outils de

groupware? 

Les outils de groupware traditionnels comme les calendriers partagés, les gestionnaires de tâches ou le partage de fichiers sont complétés par ces puissants outils de publication de contenu que sont les weblogs et les wikis.   (17/06/2005)

   

Il est écrit dans cet article que même si le phénomène des blogs date de 1990, leur utilisation ne fait qu’émerger au sein de la sphère professionnelle française.

 

Voici des citations de cet article de JDN Solutions de juin 2005 rédigé par Dominique Flippone:

 

« Face à l’engouement du grand public, les entreprises peuvent être amenées à se poser la question du bien-fondé de la transposition de ces outils de publication de contenu dans l’univers du travail et de la collaboration en entreprise. »

« …Mélissa Saadoun, présidente de l’Inedit (Institut de l’éducation et de l’impact des technologies), également auteur de l’ouvrage "L’innovation à l’ère des réseaux", souligne que "les weblogs et les wikis vont venir compléter la suite des outils groupware existants et apporter plus de dynamisme, de réactivité et de proactivité aux équipes". »

 

Dominique Flippone, dans cet article, fait la distinction entre la logique weblog et la logique wiki :

 

« … La logique weblog établit une distinction entre le membre de la communauté, qui possède des droits d’accès et d’écriture, et le lecteur, qui n’est pas en mesure de modifier le contenu publié mais simplement d’ajouter des commentaires à l’existant. »

« …Or, la logique wiki est toute autre : reposant sur une charte de bon fonctionnement communément partagée, elle permet, d’ajouter et de modifier tout ou une partie d’un document, et également, comme le fait remarquer Mélissa Saadoun : "de gagner du temps sur le temps en parvenant à maîtriser l’information. Le wiki permet un véritable esprit d’équipe par son côté à la fois cohésif, comme l’envie de partager et la complicité entre les membres d’une équipe, et cohérent avec l’adoption de méthodes communes". »

 

Un peu plus loin, il est écrit :

 

« …Ce n’est plus tant l’information qui est au centre du dispositif de collaboration mais l’individu lui-même : le collaborateur ne partage plus seulement un document mais son expérience. »

Il est question aussi dans ce même article du rôle du weblog en entreprise comparativement à celui du wiki selon Jérôme Delacroix:

 

« Ainsi, Jérôme Delacroix (voir aussi notre interview du 01/04/2005), consultant et journaliste de préciser : "le weblog se présente plus comme un service de communication alors que le wiki est un outil de coopération permettant à des individus de pouvoir travailler ensemble, dans le cas du pilotage d’un lancement de produit ou de phases de brainstorming". »

 

Je suis allée fouiller un peu plus en profondeur dans ces articles de Jérôme Delacroix et j’ai découvert plein de propos intéressants :

 

Entre autres :

 

·          Voir la série ZDNet de vidéos sur les Wikis : (en anglais)

http://zdnet.com.com/1606-2-5828839.html

 

Des témoignages de personnes impliquées, des démonstrations, de l’information :

 

Wiki while you work

Getting ‘wiki’ with the team

Is business waking up to wiki?

Getting real about wikimania

 

·          Le site de Jérôme Delacroix: Les wikis. Tout sur les wikis :

À propos de ce site :

« Leswikis.com couvre l’actualité du monde des wikis à travers reportages, interviews, brèves, etc. Il est lui-même un wiki, c’est-à-dire que ses lecteurs peuvent contribuer à l’enrichir de nouvelles informations. »

http://www.leswikis.com/cgi-bin/view/Leswikis/WebHome

 

·          Jérôme Delacroix a écrit un livre en français sur les wikis

 

Finalement, si l’on revient à l’article de Dominique Flippone, il souligne que:

 

«…Le recours à des weblogs ou à des wikis en entreprise ne doit pas être perçu comme une remise en cause de l’existant en matière d’outils de travail collaboratif et doit jouer autant que faire se peu la carte de la complémentarité. »

 

Il peut par contre exister deux freins au déploiement des weblogs ou wikis en entreprise :

 

  • Le premier est d’ordre culturel : la popularité et la connotation « grand public » de l’outil comme tel peut poser la question de la légitimité auprès des directions générales. Par contre c’est justement l’aspect de vulgarisation de cet outil "grand public" qui apporte un contrepoids puissant à l’argument du coût, ce qui pourrait persuader les membres dirigeants à y adhérer.

 

  • Le deuxième frein, organisationnel : possibilité d’un déploiement à deux vitesses des outils de weblogs ou wikis au sein de l’entreprise. Certains individus seraient favorisés car ils sont déjà familiarisés avec des outils de collaboration en réseau (directions des systèmes d’information notamment).

Ma conclusion personnelle:

Les weblogs et les wikis devraient s’installer d’une façon graduelle dans les entreprises car ce sont des outils très pertinents pour le travail collaboratif. À l’instar des outils de « groupware », cela leurs prendra un certain temps avant d’être utilisés à pleine capacité en milieu de travail, les résultats étant fonctions surtout du degré d’adaptation des individus et de leur niveau de connaissances préalables dans le domaine. Des formations seront sans doute nécessaires pour optimiser les résultats. On assiste à un renouveau mais surtout à l’implantation d’outils collaboratifs complémentaires, en fait, ils viennent compléter des solutions déjà existantes.

 

En milieu éducatif, cela se fera probablement de même, l’utilisation de ces outils que sont les  blogs (weblogs), les wikis ou encore les wikiblogs, se fera graduellement car ils deviendront très populaires non seulement au sein de la population en générale mais au sein des entreprises, ce qui influencera par le fait même les institutions, donc les établissements scolaires et les universités. Même si cela est déjà commencé dans certaines Écoles, surtout au Québec, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour que ce processus soit appliqué par le plus grand nombre.

 

Dans le prochain article, il sera question justement du WIKI et du WEBLOG comme outils collaboratifs en entreprise.

 

 

Le WIKI comme outil collaboratif en entreprise

 

Un article de Jérôme Delacroix qui nous révèle que dans certaines grandes entreprises les wikis sont préférés à l’utilisation du courrier électronique.

 

« Jérôme Delacroix (Leswikis.com) : "Dans certains cas, les wikis sont plus adaptés que les logiciels de gestion de projet"

Consultant journaliste, Jérôme Delacroix livre ici son analyse sur le phénomène wiki : certaines grandes entreprises le préfèrent à l’e-mail…  (01/04/2005) »

 

Il dit que les wikis sont utilisés dans les entreprises à des fins d’efficacité et de rentabilité, que ce sont les États-unis qui viennent en tête d’utilisation avec de très grosses sociétés comme Disney, Motorola, … mais également avec certaines PME, comme le cabinet d’ingénierie EPS Software qui les utilisent depuis plus de dix ans.

 

Il ajoute que le Québec les utilisent surtout dans le monde éducatif tandis que la France possède beaucoup de managers opérationnels qui utilisent les wikis avec leurs équipes sur des projets techniques. Avec la venue de nouveaux logiciels de wikis orientés « business » comme JotSpot, Socialtext 1.5 ou Xwiki, et avec le développement de solutions d’hébergement externe conviviales, la popularité de ce concept suscite de plus en plus de curiosité vis-à-vis le monde de l’entreprise.

 

Jérôme dit que les wikis sont fort utiles en entreprise car ce sont des logiciels souples qui permettent à des groupes de coopérer, soit d’œuvrer à la réalisation de tâches communes pour piloter un projet par exemple. Ils sont particulièrement utiles dans les phases de cadrage très en amont lorsque les outils de gestion sont mal adaptés, ces derniers étant trop structurants.

 

Les wikis, selon lui, sont aussi très efficaces pour la gestion des connaissances, ils permettent de capter, de conserver et de partager les savoir-faire des collaborateurs, les retours d’expérience ou la connaissance implicite. Ils procurent aussi des environnements de choix pour des activités créatives en équipe : déballage d’idées, positionnement d’un nouveau produit, propositions d’améliorations, etc. Enfin, les wikis sont des solutions idéales pour les tâches de rédaction collective, qu’il s’agisse de documentation technique, d’argumentaires commerciaux ou de guides méthodologiques.

 

Comme exemple concret, Jérôme nous présente la compagnie Nokia qui dans l’un de ses départements a remplacé la communication traditionnelle du courrier électronique par celle des wikis. Elle a ainsi par le fait même bénéficié de gains de productivité, d’une meilleure structuration de l’information, d’une conservation de la mémoire des échanges et d’un partage plus rapide des connaissances.

 

Article : Panorama des outils pour bâtir un weblog en entreprise

 

Ils fleurissent sur le Web au sein de sites personnels, mais s’utilisent aussi dans un cadre professionnel. Le tour des outils dont les fonctionnalités sont suffisamment riches pour répondre à ce second besoin, à la frontière des solutions de publication/portail.  (Vendredi 16 janvier 2004)

Par JDNet Solutions (Benchmark Group)

 

Dans cet article, il est question d’un petit retour sur l’origine des weblogs (blogs), qui au début désignaient surtout des sortes de journaux intimes reflétant les opinions ou les événements de la vie quotidienne d’une personne en particulier.

 

Les conditions que le logiciel doit rencontrées pour créer un weblog :

·          La rapidité d’installation

·          La facilité d’utilisation

 

Le but : pouvoir poster une entrée (post, billet, article…) de weblog très vite, depuis un navigateur Web, un client de messagerie, un PDA *…, sans avoir besoin d’utiliser des scripts compliqués.

* PDA : espace de travail nomade

 

Pour ce faire, en termes d’outils, il doit y avoir une séparation de la présentation (l’HTML) du contenu dynamique (les scripts PHP, ASP, etc.). C’est ce qui permet au weblog de rester ouvert aux commentaires, aux diffusions de nouvelles entrées suivant un format standard, comme la syndication RSS par exemple.

 

Ceci procure au weblog deux nouveaux aspects :

·          La facilité de publication

·          La facilité de diffusion du contenu suivant un format standard

 

Ces deux aspects plaisent aux entreprises :

« Beaucoup d’intranets, par exemple, n’ont pas besoin de système de gestion et de publication de contenus complexes, mais veulent seulement pouvoir diffuser de l’information et favoriser un minimum d’échanges collaboratifs de savoirs. Et les outils de création de weblogs se présentent dès lors comme une solution tout à fait sérieuse, pour peu que les fonctionnalités ne soient pas trop basiques. »

« C’est pourquoi nous avons voulu recenser dans le tableau suivant quelques unes de ces solutions, en excluant les (nombreux) services hébergés qui ne présentent pas la souplesse de personnalisation et de configuration des applications téléchargeables. »

 

Quelques outils de création de "weblogs d’entreprise"


Solution

Fonctionnalités*

Commentaires

 

ASP WebLog

Dépôts de commentaires, archivage automatique paramétrable, interface personnalisable, édition des entrées par leurs auteurs…

Supporte toute base de données ODBC ; Construit autour de l’outil de forums de discussion ASP Forums

GreyMatter

Dépôts de commentaires, outils de recherche, upload de fichiers, gestion des images, interface personnalisable…

Open Source

Movable Type

Dépôts de commentaires, création de catégories, support trackback (permet la communication en peer-to-peer entre des weblogs), outils de recherche, antidatation, archivage automatique paramétrable, bookmarklets, support XML-RPC, respecte les standards XHTML & CSS…

Nécessite le support des scripts CGI en Perl

OpenJournal

Archivage & indexation automatique, interface personnalisable…

Gratuit

pMachine

Dépôts de commentaires, création de catégories, support trackback (permet la communication en peer-to-peer entre des weblogs), outils de recherche, antidatation, archivage automatique paramétrable, bookmarklets, support XML-RPC, respecte les standards XHTML & CSS ; édition depuis le navigateur…

En PHP, avec MySQL seulement

Radio Userland

Interface personnalisable… ; support des Web Services ; édition depuis le navigateur ; travail hors connexion…

Intègre un agrégateur de news ; Gratuit

SiteFrame

Toutes les fonctions classiques plus : création d’environnements de partage de documents, fichiers, diagrammes, gestion du PDF…

Véritable solution professionnelle – la catégorie au-dessus de celles des autres solutions du panorama ; Gratuit.

Traction Software

Toutes les fonctions classiques plus : gestion des projets, des labels, résumés automatiques, gestion avancée des e-mails, support de XML-RPC et des Web Services (SOAP)…

Véritable solution professionnelle – la catégorie au-dessus de celles des autres solutions du panorama ; en Java ; l’outil sans doute le plus riche


Systèmes de gestion de contenu pouvant être utilisés pour un weblog

Citons PHPNuke & PostNuke ; Xoops ; SPIP, etc…


*Tous les outils sont multi-weblogs, multi-utilisateurs
[Jérôme Morlon, JDNet]

 

En conclusion, je dirais que ce soit les weblogs ou les wikis, leur emploi futur en entreprise est assuré, des solutions de plus en plus adaptées aux besoins des entreprises et moins coûteuses financièrement ont déjà vu le jour afin de satisfaire les utilisateurs et d’en faciliter leur accoutumance.

 

Lire à cet effet, l’article en anglais « Newsmaker:  Getting real about wikimania » de Charles Cooper, Executive editor, CNET News.com. (Juillet 2005)

Travail collaboratif et entreprises

Publié 7 février 2006 par ginettelavigne

Le travail collaboratif au sein des entreprises

 

Pour avoir une idée de ce que représente le travail collaboratif en entreprise, lire sur le site smartline.fr, ce court document illustré de 7 pages, soit un Guide méthodologique de la diffusion des TIC dans les PME* du Ministère de l’économie et des finances rédigé le 31 mars 2004.

 

* Cahier n° 3 : Trois problématiques à maîtriser pour mieux diffuser les TIC dans les PME. Fiche 3.3 : Le travail collaboratif : enjeux, méthodes et outils TIC

http://www.smartline.fr/waveslab/download/fiche_33_collaboratif.pdf

 

En résumé, on peut y lire:

 

Tout d’abord une définition :

 

« On peut classiquement définir le travail collaboratif comme un mode opératoire instauré dans une organisation pour la réalisation d’une tâche, d’un projet ou d’un programme d’actions et reposant sur le postulat que le travail en groupe est plus performant et plus efficace au regard du contexte et de la nature du travail à effectuer. Une telle approche ne va naturellement pas de soi, les formes d’organisation du travail actuellement encore dominantes reposant davantage sur un modèle hiérarchique et verticalisé ainsi que sur une approche individualisée et segmentée du travail héritée du taylorisme. » [p.2]

 

Un point important à souligner est que deux conditions générales sont nécessaires pour mettre en œuvre le travail collaboratif dans une PME :

 

·          La motivation pour travailler ensemble de manière non « conventionnelle » découlant d’un intérêt partagé à le faire.

·          Un dispositif permettant aux acteurs de coopérer et de se coordonner facilement.

 

 

Les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) constituent une forte opportunité pour mettre en œuvre des approches collaboratives du travail.

 

Quatre familles d’outils TIC peuvent soutenir les échanges d’information :

                        Les outils de communication (transmission de l’information sous forme de données numérisées (son, image, texte))

                        Les outils de coordination (synchronisation entre les acteurs impliqués dans un projet)

                        Les outils de gestion de l’information (organisation de la collecte, du traitement et du partage de l’information entre les différents collaborateurs)

                        Les outils de collaboration (permettant aux collaborateurs impliqués dans un projet de travailler sur les mêmes documents ou d’utiliser simultanément la même application)

 

 

Pour plus de détails, voici le tableau : [Guide, page 4]

 

Typologie des principaux outils et usages TIC appliqués au travail collaboratif

OUTILS DE COMMUNICATION

 Messagerie

 Pouvant être utilisée de manière synchrone ou asynchrone, la messagerie remplit le rôle de courrier et de fax.

 Visio conférence

 Outil qui permet de tenir des réunions à distance et qui utilise la vidéo.

 OUTILS DE COORDINATION

 Agenda partagé

 Cet outil permet d’organiser et de planifier des rendez-vous et de visualiser les disponibilités de tous les membres d’une équipe.

 Plate-forme collaborative

 Le chef d’équipe ou de projet planifie et suit l’évolution d’un projet, peut assigner et notifier chacun des collaborateurs d’une tâche spécifique (via une solution de messagerie intégrée), organiser les revues de projet (via un agenda partagé intégré)…

 Outils de workflow

 Outil permettant l’automatisation de la circulation d’une information entre les collaborateurs suivant un schéma préétabli.

 OUTILS DE GESTION DE L’INFORMATION

 Gestion électronique de documents

 Ce type d’application permet d’organiser informatiquement un volume important de documents, pour en faciliter l’accès et le stockage.

 Gestion de contenu

 Les outils de gestion de contenu facilitent l’accès à une information qualifiée au regard d’une demande formulée dans une base de connaissances pouvant rassembler un important nombre de données sous des formats divers.

 OUTILS DE COLLABORATION

 Partage de fichiers

 Outil de base du travail collaboratif : chaque collaborateur accède aux mêmes documents sur un emplacement partagé via le réseau de l’entreprise organisé autour d’un serveur de fichier.

 Partage d’applications

 Le partage d’applications permet à plusieurs collaborateurs de travailler en même temps sur le même document ou le même objet (maquette virtuelle, plan…)

 

NOTE : Il est facile de constater que les blogs ou les wikis peuvent soutenir les échanges d’information dans ces quatre familles d’outils TIC.

 

À la page 5, il est dit : La dynamique du travail collaboratif ne va pas de soi!

En fait, il se construit sous trois conditions nécessaires :

 

·          Un objectif commun

·          Des interactions entre les acteurs

·          Un climat de confiance

 

Toujours en page 5, quelques conseils et informations pour réussir :

 

·          Se mettre d’accord sur les objectifs poursuivis en commun et les méthodes de travail (surtout dans le cas avec des partenaires extérieurs)

·          Ne pas se lancer tête baissée dans une situation de collaboration trop complexe mais procéder par expérimentation.

 

Exemples :

o         Expérimenter en situation une solution de démonstration mise à disposition par un éditeur de logiciel

o         Configurer un projet à dimension « prospective », ex. : organisation d’un système de veille technologique ou réglementaire, réflexions sur l’évolution du métier…)

 

En page 5, il est aussi question de L’entreprise étendue : une réalité encore limitée et  En dehors de l’intégration verticale, point de salut pour les rangs 2 à N ? Ces deux titres nous révèlent à quel point, il reste du travail de sensibilisation à faire pour que tout le monde embarque dans le « collaboratif ».

 

Un passage a retenu particulièrement mon attention :

 

« … cette situation d’intégration et de collaboration de plus en plus poussée de la chaîne de valeur est encore loin d’être généralisée. Les sous-traitants de rangs supérieurs sont globalement encore loin d’avoir adopté les standards de qualité, coûts, délais et réactivité qui régissent les relations du haut de la chaîne. »

 

Et ceux-ci sont très explicites pour montrer l’importance d’appliquer des méthodes de travail collaboratif dans les PME:

 

« Face notamment à la concurrence par les coûts qui se développe aujourd’hui du fait de la mondialisation, ne faut-il pas plutôt chercher pour les PME à se différencier par des savoir-faire différenciateurs voire à travailler sur des niches ? »…

«  Toutefois, une chose semble sûre : le maintien de la compétitivité du tissu économique passe par un renforcement de la culture de la coopération et du partenariat entre PME. D’où l’enjeu de la diffusion des TIC en tant que technologies supports et initiatrices de modes de travailler et de produire plus décloisonnés et plus ouverts. »

 

Dans le guide de la page 6 on retrouve des extraits du témoignage d’une petite entreprise, KWS France, qui a instauré avec succès un extranet et ceux de plus grandes entreprises nord-américaine comme Wal-Mart et Canadian Tire qui ont obtenus des réductions de coûts d’approvisionnement et d’immobilisations en développant les TIC pour faciliter le travail collaboratif.

 

Finalement la page 7 nous offre des résultats concrets comme des histoires vécues, des idées reçues sur le travail collaboratif et des questions permettant d’aborder le sujet avec un responsable de PME.

 

En conclusion, le travail collaboratif en entreprise, comme dans tout domaine d’ailleurs, doit obligatoirement passer par une préparation et motivation préalables des personnes impliquées. Cela est essentiel au bon fonctionnement de l’ensemble du projet collaboratif afin d’en assurer un certain succès, le but étant d’améliorer les résultats finals et de rendre le tout plus efficace en bout de ligne. N’oublions pas que la collaboration implique non seulement des outils collaboratifs mais des gens qui sont fortement intéressés à collaborer. Un autre point des plus importants est de commencer par des expérimentations assez faciles d’approches afin de ne pas décourager les participants mais plutôt de les habituer tranquillement à ces nouvelles façons de faire.

 

En appliquant des solutions concrètes qui donnent de bons résultats et en le prouvant par des témoignages réels comme on peut le lire dans ce guide en page 7, il est plus facile de convaincre le personnel à collaborer davantage pour le profit de l’entreprise mais aussi pour le bien de tous. Plus une entreprise est bien organisée, plus c’est facile pour les gens impliqués de communiquer, de coordonner, de faire une bonne gestion de l’information et finalement de mieux collaborer.

 

 

Le collaboratif, définition et principal enjeu

 

Voici deux autres articles sur le site smartline-systems.com qui nous situent un peu dans ce contexte qu’est le collaboratif:

 

Deux articles de Hervé GONAY: Co-fondateur de Smartline Systems*, il a été Directeur Marketing Europe chez l’éditeur de solutions de gestion S A P : son domaine d’expertise englobe le lancement d’offre, comme la gestion de contenu et les portails.

* http://www.smartline-systems.com/

 

  1. Le collaboratif, principal enjeu managérial de la prochaine décennie  30/10/2004

http://www.smartline-systems.com/eportal/index.php?id_article=1572

 

« Enjeux et réalités du collaboratif en France ont été au coeur d’un débat organisé par le KM Forum, à Paris. Bilan : la France accuse un retard dans ce type de projets tandis que de nouvelles pratiques voient le jour. »

 

Dans cet article, il est question de deux points de vue d’auteur différents concernant la résistance au changement du collaboratif en France:

 

Richard D. Collin, fondateur du KM Forum, vice-Président de l’AFNET (Association Francophone des utilisateurs du Net, du e-business et de la société en réseau) et Président de l’ICCE (International Centre for Collective Efficiency) 

« "En France, nous n’avons pas l’habitude du travail collaboratif, notre éducation nous a davantage conduit à décourager les copieurs, à capitaliser nos connaissances plutôt qu’à les partager. Nous avons un retard, pas dramatique mais réel dans le domaine." »

 

Serge Levan, Président et fondateur de Main Consultants, spécialiste du "Business Modeling" et des outils de travail collaboratif 

 

« "Ces changements ne sont pas rapides et la France reste un pays assez difficile à réformer." explique-t-il. "La problématique de fond reste la transformation des entreprises. En France, quand on parle de travail collaboratif, on pense d’abord outils sans avoir le réflexe processus métier, or la justification principale du travail collaboratif est bien la performance opérationnelle des processus, que ce soit au niveau des coûts ou de la vitesse de réalisation."

Selon lui, une pratique collaborative consiste à interagir avec d’autres pour résoudre une situation de travail, sans même parler de technologie. Il détaille : "cette notion repose sur trois mécanismes interdépendants, les 3C : la communication – nos interactions directes ou indirectes -, la coopération et la coordination ou synchronisation". »

 

Un autre point de vue, mais concernant la collaboration comme telle, est celui de :

Gilles Balmisse, directeur associé de Knowledge Consult  

 

« "la collaboration, ce sont de multiples interactions entre deux ou plusieurs interlocuteurs. On gère un groupe dont les membres ont des activités communes dans un environnement partagé".

 Il identifie par ailleurs trois espaces fonctionnels – production, communication et coordination – sur lesquels se positionnent les différents outils, "des groupware aux nouveaux outils de publication collaborative : la collaboration en temps réel (webconférence, messagerie instantanée, etc.) ou la localisation d’expertise (qui permettent d’identifier les experts, de les mettre en relation avec les collaborateurs et de capitaliser sur les échanges)." »

Voir : Article tiré du Journal du Net

 

  1. Qu’est ce que le travail collaboratif ? 30/10/2004

http://www.smartline-systems.com/eportal/index.php?id_article=1578

 

Ce que j’ai retenu de cet article :

 

L’expérience montre que la majorité des groupes qui sont amenés à collaborer ont été constitués dans l’un des trois contextes suivants :

1.      Communautés d’intérêt/de pratique

2.      Groupe de formation

3.      Équipe Projet

 

La collaboration telle qu’elle est mise en œuvre dans les espaces de travail collaboratif se manifeste généralement sous trois formes :

 

1.      L’échange d’information par le partage de documents

2.      La discussion qui favorise la création de liens interpersonnels et la confrontation des idées

3.      La coordination qui permet à chacun de savoir ce qu’il doit faire

 
L’importance de chacune de ces trois formes de collaboration va dépendre d’un certain contexte. Ainsi, la discussion est particulièrement importante dans les communautés d’intérêt, la coordination dans les équipes projet et l’échange d’information dans les groupes de formation.

 

Les outils dits de travail collaboratif sont utilisés pour faciliter le travail en équipe. L’ancêtre des espaces de travail collaboratif (et des groupware en général) est Lotus Notes, apparu sur le marché en 1989, un type d’application habituellement asynchrone, c’est-à-dire déphasé dans le temps et non produit en temps réel (il est possible par contre d’ajouter, par exemple, « le chat » qui est une partie synchrone). Plus tard, on verra apparaître un renouveau dans les outils de « groupeware » s’avérant plus diversifiés et utilisés comme application synchrone et asynchrone.